Noël au balcon, Pâques au pouvoir de connexion

Avez-vous remarqué comme les réseaux sociaux pullulent de calendriers de l’avent en décembre et de bonnes résolutions en janvier ? A chaque événement calendaire son lot de publications pour célébrer Pâques, Halloween ou la journée mondiale de la raclette. Hasard ? Je ne crois pas ! Les créateurs de contenus cherchent à activer leur pouvoir de connexion avec la communauté. 

le pouvoir de connexion

En journalisme, on appelle ça des marronniers

Je te lis la définition de Wikipédia : “Un marronnier en journalisme est un article ou un reportage d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres (ça balance chez Wikipéd !) Parmi les marronniers les plus célèbres, on peut citer les articles concernant les soldes, le marché de l’immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d’année, la météo ou encore les embouteillages.”

Mais pourquoi diable en parler chaque année ?

Et pourquoi les créateurs de contenus ont-ils piqués cette pratique journalistique à Jean-Pierre Pernaud ?

Pour utiliser le pouvoir de la connexion. Il n’y a rien de plus puissant pour lier 2 personnes que de vivre la même chose au même moment ou de se trouver un vécu commun.

Ce qui fonctionne dans nos relations interpersonnelles, les média cherchent à le reproduire à plus grande échelle. Pour se rapprocher de leur audience, créer de l’attachement, de l’engagement et fidéliser.

les marronniers

Les réseaux sociaux ne font que reprendre ce phénomène

IIs s’appuyent sur des événements calendaires pour se connecter à leurs communautés. Bien sûr, il ne s’agit pas de jouer les calendriers, les gens savent quel jour on est sans vous. Mais bien de proposer un contenu pertinent, qui s’intègre à votre ligne éditoriale. Ce qui commence par une sélection de ces moments de connexion, tous n’auront pas de sens pour votre activité. 
 

Prenons un exemple de connexion à grande échelle que nous avons tous vécu : le confinement. Tout le monde s’est retrouvé à vivre la même situation, les mêmes émotions, les mêmes difficultés au même moment et au même endroit (nos canapés) et ce pendant des semaines.

Connecter

Les marques qui ont su se mettre au diapason de leur audience ont réellement émergé dans cette période.

Elles ont serré ou resserré les liens en proposant des contenus adaptés à la situation. En se connectant à leur communauté qui avait besoin de se changer les idées, de trouver des solutions pour occuper les enfants, de faire du sport en intérieur.

L’engagement a été exceptionnel pour ces marques sur la période, grâce à la connexion.

Bien sûr, cette connexion peut se créer autrement que par le calendrier. Mieux vous connaîtrez votre cible, plus vous aurez de chances de créer et recréer des connexions avec elle à travers vos contenus.

Elle peut se faire à travers les problèmes qu’elle rencontre, que vous comprenez et pouvez solutionner. Elle peut se faire aussi à travers des références communes. Comme la culture du foot, des séries, l’amour de la mode, de la déco, des animaux. Toutes les activités liées à une passion ou un centre d’intérêt commun ont un avantage certain sur les réseaux sociaux, cela ne doit rien au hasard.

 

A vous de vous de trouver ces besoins et/ou ces moments calendaires et/ou ce centre d’intérêt  et de vous en servir habilement. J’ai bien dit habilement hein, si vous me faites un joyeux Noël gratos, je nierai avoir eu connaissance de vos agissements 😉

Retrouvez toutes les tendances en podcast. Je suis Aurélie Leleu, consultante et coach réseaux sociaux. On travaille ensemble, voici comment je peux t’accompagner : c’est ici.