L’engagement sur les réseaux sociaux, c’est le graal. Il s’érode de mois en mois et d’année sur les réseaux sociaux. Quand soudain le confinement a inversé la tendance. L’engagement est revenu. Bah oui, c’est logique, vu que tout le monde est super connecté ? Tout à fait, mais ce n’est pas la seule explication.

L’engagement avant la vente
La pandémie bouleverse le monde et celui de la communication aussi, évidemment. Sur les réseaux sociaux, exit le discours commercial,, exit les visuels parfaits systématiques, exit la mécanique bien huilée.
Place à l’improvisation, à la spontanéité, à la solidarité, à l’envie de créer, garder, resserrer les liens.
Les marques qui émergent ne sont plus en quête d’engagement. Elles sont engagées. A aider, à soutenir, à divertir, à faire sourire.
Le cap : être utile en tant qu’entreprise et être utile à leur communauté.
Les marques qui ont pu et su réagir avec justesse, sont celles qui ont un socle de valeurs solide. Et une vraie plate-forme de marque sur laquelle s’appuyer, même dans un contexte inédit.
You know what ? C’était déjà ça, qui marchait avant. Engager avant de vendre et non vendre en espérant engager.

Le lien avant l’outil
En anglais, on dit Social Media, canal de communication quoi. Je lui préfère le nom français, Réseaux Sociaux. Et à la faveur du confinement, Instagram et consors sont un peu moins vécus comme des outils par les utilisateurs (et les marques), et beaucoup plus comme des fils tissés entre êtres humains.
C’est tout de suite plus intéressant comme territoire d’expression.

La synchronicité
Autre phénomène, la synchronicité à échelle mondiale. Quand les marques s’attachent aux
événements calendaires, comme prétextes de communication, c’est pour créer une synchronicité avec le vécu du consommateur (vacances, fêtes…) Depuis le début de la crise du COVID-19, cet effet est décuplé puisque tout le monde, traverse les mêmes choses, au même moment. Quand les marques se placent dans le contexte, cette synchronicité joue dans l’accroissement de l’engagement des internautes.
Qu’en retenir pour la suite ?
Au même titre qu’un abribus, Instagram, Facebook et consors ne sont que des supports. Si l’affiche qui est dessus est sans intérêt, ce n’est pas la faute de Decaux. Les réseaux ne sont que ce que nous et les marques en font. Et c’est cool, que tout le monde en prenne conscience. Ce bouleversement là au moins, est positif.
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